Pêcher en eau douce, c’est aussi s’engager dans la préservation des espèces piscicoles et des milieux aquatiques. En effet, chaque pêcheur contribue à financer des actions liées à la préservation de l’eau et des habitats des poissons. D’ailleurs, savez-vous quels poissons peuplent le canal de Nantes à Brest ?
Atlas des poissons du canal de Nantes à Brest
Le silure glane – Silurus glanis
Ce monstre d’eau douce atteint des tailles impressionnantes, souvent plus d’1 mètre 30. Il vit dans les fonds vaseux à sableux.
Le brochet – Esox lucius
C’est le super-prédateur des eaux calmes. Sa gueule est armée de 700 dents acérées pour capturer ses proies. Habitats : branchages, herbiers rivulaires et strates supérieure des cours d’eau calmes et étangs.
Le sandre – Sander lucioperca
Carnassier aussi vorace que le brochet, il est pourvu de canines pointues pour maintenir ses proies. Il vit plutôt sur fonds sablo-graveleux.
La perche commune – Perca fluviatilis
Reconnaissable à sa double nageoire dorsale et ses nageoires inférieures et sa caudale (queue) rouge-orangées, ses bandes noires latérales, elle fréquente l’entre-deux eaux mais chasse volontiers vers la surface. Régime : petits poissons, vers et crustacés.
La tanche – Tinca tinca
Poisson trapu pouvant peser jusqu’à 4 kg pour 60 cm, il est reconnaissable à ses flancs et son dos jaunes à verdâtres. Il se nourrit par exemple sur le fond de vers de vase.
Le black-bass – Micropterus salmoides
Aussi appelé « la perche noire américaine ». C’est une espèce très combative. Sa grande gueule lui permet de capturer poissons, amphibiens et écrevisses. Habitats : herbiers et fonds caillouteux, strates supérieures des cours d’eau calmes et des étangs.
L’anguille européenne – Anguilla anguilla
Poisson migrateur au corps serpentiforme, elle se reproduit en mer au large de la Floride, dans la mer des Sargasses. Mets de choix à tous ses stades de développement, cela lui vaut d’être en danger. Sa pêche est très encadrée.
La carpe commune – Cyprinus carpio
Poisson à grandes écailles, trapu et massif pesant jusqu’à 40 kg pour 1 mètre ! Elle est omnivore et son odorat très développé. Différentes sous-espèces sont bien représentées dans nos cours d’eau comme la carpe miroir qui présente seulement quelques grosses écailles, ou la carpe cuir qui en est totalement dépourvue.
La brème – Abramis brama
Elle se nourrit de végétaux, de vers, d’insectes et de mollusques. Sa cousine, la brème bordelière, est plus brillante et aux nageoires rougeâtres.
Le chevesne – Leuciscus cephalus
Il est omnivore et se nourrit plutôt en surface de baies sauvages, de petits poissons, de vers, de crustacés et de mouches. C’est un excellent gobeur, avis aux pêcheurs à la mouche.
Le gardon – Rutilus rutilus
Poisson de 5 à 40 cm à l’iris rouge et aux nageoires orangées, il se déplace en bancs. Excellent vif et poisson-phare des pêcheurs au coup.
Le rotengle – Scardinius erythrophtalmus
Il peut mesurer jusqu’à 45 cm et est élancé aux reflets argentés. Régime : insectes, crustacés, végétaux…
L’ablette – Alburnus alburnus
Petit poisson élancé de 15 à 20 cm aux reflets métalliques. Régime : petits insectes en surface et crustacés planctoniques.